Le Gouvernement wallon définit quatre zones franches
Le Vice-Président du Gouvernement, Ministre de l’Economie et de l’Industrie, Jean-Claude MARCOURT, dépose sur la table du Gouvernement wallon de ce jeudi 21 janvier 2016, une note définissant quatre zones géographiques dans lesquelles les entreprises qui créeront de l’emploi recevront un soutien à travers un dispositif fiscal d’aide pour les entreprises. Il appartiendra ensuite au gouvernement fédéral d’arrêter officiellement ces zones pour permettre l’entrée en vigueur du dispositif dans le cadre de l’accord de coopération signé avec la Wallonie.
Cette mesure vise à soutenir les entreprises qui investissent au cœur de territoires connaissant une mutation industrielle. Le Ministre MARCOURT tient à souligner l’importance d’accélérer la dynamique économique et entrepreneuriale dans les zones fragilisées par les licenciements. Il ajoute : « c’est aider la Wallonie et, tout particulièrement les travailleurs wallons, que de pousser l’implantation et le développement d’entreprises et d’emplois dans les bassins de vie qui ont connu des drames dus à des fermetures. Nous concentrons nos efforts sur des zones prédéfinies, les sites eux mêmes, ainsi que notamment les zones d’activités économiques, afin d’atteindre une taille critique nécessaire à la reconversion économique et territoriale en cours. »
Pour rappel, le 15 mai 2014, le Parlement Fédéral a adopté une loi portant exécution au pacte de compétitivité, d’emploi et de relance qui autorise les régions à définir, de manière concertée, un système d’aide aux entreprises s’implantant sur des portions de territoire répondant à des critères précis et ayant subi une ou plusieurs vagues de licenciement collectif.
La Wallonie définit ainsi ses quatre zones d’aides qui sont soumises au gouvernement fédéral. L’aide accordée aux PME consiste en une dispense du versement du précompte professionnel de 25% pour tout nouvel emploi créé suite à un investissement, le tout pendant une période de 2 ans qui suit la création de ce nouvel emploi. Les zones d’aide s’étendent dans un rayon de 40 kilomètres autour de sites touchés par des licenciements collectifs et précisément dans des secteurs en crise tels que la sidérurgie, le verre et le génie mécanique, soit Doosan (Frameries), Caterpillar (Charleroi), Saint Gobain Sekurit (Sambreville) et Arcelor Mittal (Seraing).