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Communiqué de presse

Doper les entreprises des bassins particulièrement touchés par les licenciements collectifs

Les quatre zones franches définies par la Wallonie enfin validées par le Fédéral

Après un an et demi de discussion, le Gouvernement fédéral a donné son aval aux zones franches proposées par le Vice-Président du Gouvernement, Ministre de l’Economie et de l’Industrie, Jean-Claude MARCOURT. Ces quatre zones franches permettront aux entreprises qui créeront de l’emploi de recevoir un soutien à travers un dispositif d’aide fiscale.

Cette mesure vise à soutenir les entreprises qui investissent au cœur de territoires connaissant une mutation industrielle. Le Ministre MARCOURT tient à souligner l’importance d’accélérer la dynamique économique et entrepreneuriale dans les zones fragilisées par les licenciements. Il ajoute : « c’est aider la Wallonie et, tout particulièrement les travailleurs wallons, que de pousser l’implantation et le développement d’entreprises et d’emplois dans les bassins de vie qui ont connu des drames dus à des fermetures. Nous concentrons nos efforts sur des zones prédéfinies, les sites eux-mêmes ainsi que les zones d’activités économiques dans lesquelles ils sont établis, afin d’atteindre une taille critique nécessaire à la reconversion économique et territoriale en cours. »

Pour rappel, le 15 mai 2014, le Parlement Fédéral a adopté une loi portant exécution au pacte de compétitivité, d’emploi et de relance qui autorise les régions à définir, de manière concertée, un système d’aide aux entreprises s’implantant sur des portions de territoire répondant à des critères précis et ayant subi une ou plusieurs vagues de licenciement collectif.

Dans les quatre zones franches aujourd’hui validées, l’aide accordée aux entreprises consiste en une dispense du versement du précompte professionnel de 25% pour tout nouvel emploi créé suite à un investissement, le tout pendant une période de 2 ans qui suit la création de ce nouvel emploi. Les zones d’aide s’étendent dans un rayon de 40 kilomètres autour de sites touchés par des licenciements collectifs et précisément dans des secteurs en crise tels que la sidérurgie, Arcelor Mittal (Seraing),  le verre, Saint Gobain Sekurit (Sambreville) et le génie mécanique, Caterpillar (Charleroi), Doosan (Frameries).

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