Erasmus + et stages étudiants à l’étranger: état des lieux
Ce 16 novembre 2016, j’étais interrogé en Commission Enseignement supérieur du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur les initiatives similaires au volontariat international en entreprise (VIE) français en FWB, sur le programme Erasmus + et sur les initiatives mises en place en Fédération Wallonie-Bruxelles pour favoriser ces expériences.
Le programme Erasmus+ permet effectivement aux étudiants d’obtenir des bourses pour effectuer des stages à l’étranger.
Selon les dernières statistiques publiées par l’AEF Europe et qui concerne 2013, la mobilité à des fins de stages est passée de 268 étudiants en 2007 à 626 étudiants en 2013.
54% des étudiants sont partis pendant le premier cycle, 44% pendant le deuxième et 1% au troisième cycle.
La durée moyenne de séjour est de 3,6 mois et le montant moyen de la bourse est de 350 euros par mois.
19,5% des stagiaires Erasmus sont des étudiants allocataires d’une bourse d’études.
La France demeure le pays le plus sollicité. Elle est suivie par le Royaume Uni, le Luxembourg et l’Espagne.
Le secteur de l’éducation est en tête, suivi par les autres activités de services et des activités scientifiques et techniques. En quatrième position, on retrouve le secteur de la santé humaine.
En plus du programme Erasmus, le Fonds d’aide à la mobilité étudiante finance aussi des bourses pour effectuer des stages hors Europe, notamment en Amérique latine ou en Afrique.
Chaque établissement d’enseignement supérieur informe largement les étudiants de ces possibilités, et le nombre croissant d’étudiants prouve que cette information atteint son objectif.
Les accords de partenariat ne sont pas passés directement avec des entreprises mais avec des établissements d’enseignement supérieur à l’étranger qui, eux-mêmes, sont chargés de trouver des stages pour les étudiants « out going », et de les encadrer.