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Communiqué de presse

La Wallonie encourage les coopératives de travailleurs

Le mouvement coopératif connait un nouveau souffle en Wallonie et le Vice-Président du Gouvernement, Ministre en charge de l’Economie sociale, Jean-Claude MARCOURT, soutient activement ce type d’entreprises

La participation citoyenne est un principe fondateur des coopératives : coopérateurs, travailleurs, consommateurs et producteurs s’impliquent activement dans la gestion de ces nouvelles entreprises tout en réduisant fortement les risques de fermeture ou de délocalisation.

Depuis décembre 2014, la Wallonie a mis en place la mesure BRASERO portée par la SOWECSOM qui permet de doubler le capital apporté par des coopératives (1 euro emprunté pour 1 euro apporté). Depuis lors, 20 coopératives ont été soutenues par le biais de ce mécanisme. Elles sont actives dans des domaines aussi variés que le maraîchage, la distribution ou encore l’immobilier.

Aussi, afin de compléter sa politique en faveur de toutes les formes d’entreprenariat et en vue de continuer à soutenir la transmission d’entreprises, le Ministre de l’Economie a proposé au Conseil des Ministres d’adopter, ce jeudi 14 juillet 2016, un arrêté favorisant l’éclosion des coopératives des travailleurs associés. Ce nouveau dispositif légal permettra, d’une part, à des travailleurs souhaitant reprendre leur entreprises d’être directement aidés et soutenus et, d’autre part, de soutenir les porteurs de projet qui souhaitent créer leur propre entreprise-coopérative de travailleurs.

Le Ministre MARCOURT tient à souligner l’originalité du dispositif légal et les plus-values sociétale et économique de ces nouveaux mécanismes de soutien : « En mobilisant 2,5 millions d’euros en faveur de la création des coopératives de travailleurs, nous visons clairement à établir un maillage local d’entreprises ancrées dans le quotidien des wallons où le travailleur prend directement en main la destinée de son projet. »

Concrètement, deux mécanismes de soutien pourront être mis en oeuvre par les travailleurs et les entreprises qui souhaitent s’engager dans cette voie.

Tout d’abord, en application d’une disposition particulière du code des sociétés relative aux coopératives, celles-ci pourront être capitalisées via la SOWECSOM. Les travailleurs auront 5 ans pour racheter petit à petit la majorité du capital.  Il s’agit d’une forme de prêt fait par la coopérative au bénéfice de ses travailleurs.

Ensuite, les travailleurs pourront bénéficier directement de prêts, via des organismes de crédits avec qui la SOWECSOM établira une convention, qui leur permettront d’acquérir des parts de leur entreprise afin de pouvoir suffisamment la capitaliser. Il s’agit en fait d’un « microcrédit » collectivisé. On sait que pour 1€ d’argent public investi dans le microcrédit, c’est entre 7 et 8 € de moyens privés qui sont générés pour les projets et donc, redistribués dans l’économie réelle.

La SOWECSOM, en partenariat avec des organismes de crédit, analysera les dossiers en vue de l’octroi éventuel d’un soutien.

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