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L’aérospatial : une filière porteuse

Le secteur aérospatial représente, chaque année, 1.2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont 1 milliard d’euros pour le secteur aéronautique et 200 millions d’euros pour le secteur spatial en Wallonie.

En termes d’emplois, le secteur génère 6900 emplois, dont 1600 uniquement dans le secteur spatial (23%).

Aujourd’hui, Skywin, le pôle de compétitivité actif dans le secteur aérospatial, c’est :

  •  123 membres, dont 92 industriels wallons parmi lesquels on compte 65 industriels en aéronautique et 27 industriels dans le domaine spatial ;
  • 33 programmes de recherches sur un total d’11 appels à projets ;
  • 51 projets labellisés par le jury international, dont 31 en R&D, 9 en formation et 11 en investissements. Ces 51 projets représentent 175 millions d’euros ventilés comme suit : 120 Mio€ d’engagement public et 55 Mio€ d’engagement en provenance de fonds privés industriels ;
  • 7 sociétés créées dont 3 liées au spatial. Ces 7 sociétés génèrent près de 30 emplois ;
  • 928 emplois créés et/ou maintenus à l’horizon 2015, dont 271 créés.

Le secteur spatial présente un potentiel de développement économique majeur. Le tissu industriel wallon est riche d’entreprises spécialisées en la matière et qui sont génératrices d’emplois et de valeur ajoutée. En voici deux exemples: AMOS et les Ateliers de la Meuse.

–      AMOS est le leader mondial dans la conception et la réalisation de systèmes optiques de très grande précision pour l’industrie spatiale et pour l’astronomie professionnelle. Aujourd’hui, AMOS est l’un des rares intégrateurs complets wallons capable de gérer, en interne ou avec des sous-traitants locaux, tous les projets. Grâce à cette expertise, la société a, avec ses 80 collaborateurs, déjà conçu et délivré des Auxilliary Telescope System pour le site d’exploitation de l’Observatoire Européen Austral au Chili, celui-ci demeurant l’exemple phare en la matière. En effet, ces télescopes pèsent 32 tonnes, mesurent 6 mètres de haut et disposent d’un miroir primaire de 2 mètres de diamètre. Dans quelques mois, AMOS livrera à l’Inde le plus grand télescope jamais installé en Asie, avec un miroir primaire de 3.6 mètres de diamètre.

–      Les Ateliers de la Meuse disposent quant à eux d’équipements à la pointe de la technologie qui leur permettent, entre autre, une capacité de levage allant jusqu’à 340 tonnes ou encore, un tournage de maximum 9.2 mètres de diamètre. Grâce à ces équipements et son expertise, les Ateliers de la Meuse sont organisés pour entreprendre les constructions les plus importantes et les plus précises tant en mécanique générale qu’en chaudronnerie. Leur expertise leur a notamment permis de fournir à la Russie des cuves sous vide permettant de simuler l’environnement spatial sévère dans lequel les satellites et leurs instruments devront fonctionner.

Centre spatial de Liège

En plus de ces acteurs industriels, il convient de souligner le rôle joué par le Centre Spatial de Liège dans l’écosystème industriel spatial wallon. Centre de recherches appliquées de l’Université de Liège, celui-ci  est axé sur la conception d’instruments d’observation spatiaux. Le Centre dispose, en outre, d’un centre d’essais environnementaux de pointe au service de l’Agence Spatiale Européenne, de l’industrie spatiale et des entreprises régionales. Grâce à ses équipements et son expertise, cet acteur a été décisif dans la mise au point de Proba-2, un satellite entièrement construit en Belgique sous la direction de l’Agence Spatiale Européenne. Celui-ci est actuellement en orbite.

 

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