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« Migrants ou réfugiés… Mais aussi étudiants et chercheurs »

Ce 12 mai a lieu la journée d’étude « Migration, asile et inclusion sociétale dans et par l’enseignement supérieur et la recherche en Fédération Wallonie-Bruxelles », organisée par l’ARES. Au vu du contexte social actuel, se rassembler autour d’une telle thématique est indispensable.

L’ampleur du phénomène migratoire est indéniable et sera d’autant plus importante dans les années à venir. Permettre aux réfugiés de s’insérer dans notre société est donc une nécessité, et l’enseignement supérieur joue un rôle crucial dans cette intégration.

En tant que Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, il est de mon devoir de faciliter l’accès aux études des migrants et réfugiés, sans pour autant brader les diplômes délivrés par nos institutions. Dès lors, j’ai pris la décision de revoir la procédure à suivre pour obtenir une équivalence des diplômes supérieurs étrangers. Les frais de procédure pour les réfugiés ont donc été supprimés, et les documents administratifs exigés ont été allégés : une pièce d’identité, un curriculum vitae, la preuve du statut de réfugié ou de bénéficiaire de la protection subsidiaire et un document, quel qu’il soit, qui atteste la possession d’un diplôme supérieur.

Ces dispositions semblent efficaces, puisqu’il y a plus d’équivalences délivrées depuis le début de 2017 que sur l’ensemble de l’année 2016.

Dans les établissements d’enseignement supérieur, des mesures sont également prises : des cours de français à destination des réfugiés sont organisés, la valorisation d’un diplôme d’enseignement supérieur obtenu à l’étranger est permise, un soutien financier spécifique est mis en place, etc.

En ce qui concerne la Recherche scientifique, la Commission européenne a lancé « Science4Refugees », ayant pour objectif de simplifier les rapports entre les réfugiés ayant des compétences scientifiques de haut niveau, et des institutions de recherche. Il est important que nos universités soutiennent cette initiative.

L’ULB a quant à elle permis la création d’un Fonds de solidarité bénéficiant aux chercheurs et chercheuses menacés dans leur pays d’origine. Grâce à ce fonds, ils peuvent être accueillis chez nous et poursuivre leur travail de chercheur.

Des mesures existent donc, et l’objectif de cette journée d’étude est de les mettre en lumière et d’attirer l’attention sur la situation des réfugiés. Concentrer une journée autour des initiatives mises en place en leur faveur, écouter des experts et représentants des secteurs académiques et de la société civile permet d’outiller chaque acteur de l’intégration, mais aussi de faire naître des initiatives similaires.

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