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Communiqué de presse

Parcours de l’étudiant : boursiers et non boursiers sur un pied d’égalité

La Fédération Wallonie-Bruxelles est attentive aux conditions socio-économiques dans lesquelles évoluent les étudiants. Ce sont actuellement près de 35.000 étudiants qui bénéficient d’allocations d’études supérieures à hauteur de 38 millions d’euros sur base annuelle. Aujourd’hui, une allocation moyenne est équivalente à environ 1080 euros.

Le Vice-Président et Ministre de l’Enseignement supérieur, Jean-Claude MARCOURT, défend la démocratisation et l’accessibilité des études au plus grand nombre afin que l’Enseignement supérieur joue pleinement son rôle d’émancipateur social. Il tient à préciser : « Après le gel du minerval en 2010, l’application de la gratuité totale des études aux étudiants-boursiers et la mise à disposition gratuite des supports de cours en ligne à destination de l’ensemble des étudiants, nous travaillons désormais à lever les barrières financières qui entravent la réussite de nos étudiants. » Et le Ministre d’ajouter : « Je souhaite, avec la réforme des allocations d’études, favoriser une plus grande justice sociale en permettant à nos jeunes de poursuivre leurs études en maximisant leurs chances de réussite. »

Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a entériné, en première lecture, les arrêtés d’exécution relatifs à la modification des critères d’octroi des allocations d’études.

Pour rappel, la réforme du Paysage en 2013 a eu un impact important sur l’organisation des études. Désormais, l’étudiant construit lui-même son programme sur base de l’acquisition de crédits. Le programme individuel de l’étudiant est dorénavant la norme autour duquel chaque étudiant construit son parcours.

Depuis septembre 2015, le Ministre MARCOURT a rassemblé les acteurs (l’Administration, l’Ares, les représentants des étudiants, les organisations syndicales et le Conseil supérieur des Allocations d’études) autour de la révision des critères d’octroi des allocations qui doit désormais tenir compte de la nouvelle organisation des études inhérente à la réforme du Paysage.

Les discussions ont débouché sur des propositions concrètes relatives aux aménagements des critères financiers. Désormais, l’octroi d’une allocation d’études ne se fera plus que sur le seul critère financier, c’est à dire, celui qui tient compte de la réalité socio-économique de l’étudiant. La méthode de calcul se base ainsi sur la globalisation des revenus du ménage de l’étudiant (sur base de sa composition de ménage) au détriment d’un calcul qui se basait auparavant uniquement sur l’avertissement extrait de rôle. Ces nouveaux mécanismes permettent in fine de lutter contre les effets d’aubaine constatés comme par exemple, la possibilité antérieure de choisir son représentant légal ou encore les aménagements fiscaux lors de la déclaration de revenus.

La réforme met donc fin à la prise en compte du critère de réussite académique qui était décisif dans l’octroi d’une allocation. Les exigences antérieures de réussite imposées exclusivement aux boursiers sont ainsi abrogées. L’objectif visé par le Ministre est bel et bien de favoriser la réussite en permettant à l’étudiant de se concentrer sur l’essentiel : l’apprentissage, l’acquisition du savoir et, in fine, l’obtention des crédits qui composent son cursus. Comme expliqué précédemment, la réforme « Paysage » anticipait d’ores et déjà cette décision en réorganisant les études autour du parcours d’étudiants et non plus sur les années d’études au sens strict du terme.

Le Ministre MARCOURT a invité l’administration à anticiper les effets de la réforme afin que les dossiers puissent être traités dès la rentrée académique à la suite de la dernière lecture de l’arrêté en Gouvernement.

Enfin, le Ministre de l’Enseignement supérieur se réjouit que l’ensemble de la réforme soit soutenu par le Conseil supérieur des Allocations d’études, organe qui rassemble notamment les représentants des établissements et des étudiants.

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