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Première pierre des infrastructures wallonnes des satellites Galileo

 

©GSA, ©European GNSS Agency

Le choix de Transinne par l’Europe pour l’installation des infrastructures terrestres du système européen de navigation par satellites Galileo est l’aboutissement d’un processus entamé en 2014, lorsque j’ai présenté la candidature du site au commissaire Tajani.

Présélectionnés en 2015, nous avons été choisis cette année. Nous avons convaincu l’Europe spatiale des atouts du site et la Wallonie se retrouve désormais au cœur du GPS européen, Transinne devenant le centre logistique du programme.

Cela représente un investissement direct de plus de 7 millions d’euros pour la Wallonie – et cela hors maintenance – mais au-delà de la fierté que cela nous procure, au-delà de la reconnaissance de notre sérieux que cela atteste, c’est un signal majeur de la confiance que nous avons en notre avenir.

Cette sélection relève de tout sauf du hasard. Nous la devons à une expertise incontestable, à la qualité du projet, à la détermination des acteurs fédéraux, régionaux et, notamment l’Awex, et à IDELUX, qui a conçu et porté le projet, ce qui lui a d’ailleurs valu d’être distinguée par le mérite wallon.

C’est loin d’être un fait nouveau, Transinne peut se prévaloir d’atouts indéniables :

  • Un positionnement idéal au cœur de l’Europe, sur l’axe Bruxelles-Luxembourg, proche de la Commission européenne et de l’Agence spatiale européenne.
  • Des possibilités d’extension.
  • La sécurité du site.
  • Une infrastructure tout à fait spécifique au projet.

Il convient d’ajouter à cela le rôle joué par la Belgique à travers un engagement important dans la politique spatiale européenne, dont elle est un des pays fondateurs, à travers ses équipes de recherche, ses entreprises liées aux activités spatiales et ses 2000 emplois hautement qualifiés dans ce secteur d’activités.

Au-delà de l’implantation de GALILEO et des emplois que cela induit, cette installation va renforcer les entreprises wallonnes actives dans le domaine des satellites et du matériel embarqué.

Je songe, notamment, à Thalès, Samtech, Amos ou encore Les Ateliers de la Meuse, certaines figurant déjà parmi les sous-traitants du programme ARIANE.

Il y aura aussi des retombées positives pour le secteur IT wallon. Celles-ci concernent principalement le développement d’applications informatiques dans le domaine des données collectées et transmises par les satellites, des données de géolocalisation utilisées à des fins de gestion de la mobilité, mais aussi de gestion de la terre et des événements climatiques.

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